Depuis le temps que j'empêche mes poilues de mettre les onglons dans ce champ...
Le menu est varié : comme toujours des noisetiers, des pruneliers, du hêtre (il faut dire fayard, ou mieux : faos) et aussi du prunier, du sorbier des oiseleurs, des fougères, et le blé levé au milieu de la paille...
Les gourmandes ont vite repéré la fougère à l'entrée du champ. Quel succès ! Même les cabris ont gouté. On en rencontre très peu dans le bois. J'ai été surprise par le nombre de touffes en bordure de cette terre.
Mami Opéra a escaladé le mur en pierres pour se goinfrer de sorbier des oiseleurs. Elle ne mange que les fruits... pour varier un peu le goût, elle croque les branchettes du prunier monté à sa hauteur.
La chèvre a passé 2 fois un quart d'heure à cueillir à pleine bouche les grappes orangées et âpres, et à tailler le prunier.
Grégole, encore convalescente, n'apprécie pas spécialement ce type de pâturage : pas assez de variétés d'herbes au sol pour ce mouton. Je lui ai apporté quelques jolies branches de sorbier : mouais, bof bof... Une biquette passant par là, vibrante de convoitise pour ce met succulent, a tout chipé pour le manger plus loin !
Le soleil tourne...
Le terrain est à l'ombre... les panses sont tellement pleines qu'on dirait que je promène un troupeau de mères prêtes à mettre bas... mon joli crochet en bois s'est cassé...
On rentre !!!
En passant mon regard tombe sur la fougère à l'entrée du champ :
On reviendra finir ! Promis !
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