Glaner : la mort du troupeau.

Pas de terrain pour le paturage...
Je prends mon baluchon et nous montons au bois, en parcours, avec des haltes dans les tout petits terrains inaccessibles pour les tracteurs actuels.
Après les moissons, je laisse les chèvres rentrer sur les terres : elles glanent les grains tombés de la moissonneuse et surtout : elles se goinfrent de toutes les herbes, ronces, arbustes dans les bordures (beaucoup de talus par ici) .

Youpi ! Le voisin a roulé sa paille , bon appétit les amies !
3 jours plus tard, une épidémie de diarrhées...
A part pour quelques rares exceptions, rien n'endigue les flots, même pas le super absorbeur "charbon végétal super activé".
Je commets l'erreur de passer à la chimie : c'est l'hécatombe...
Problèmes sérieux de communication avec le véto... j'y perds une journée et le reste des malades... Seul Demeter sera convalescente et s'en sortira.

Les survivant(e)s se serrent les coudes...